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8 MARS : 60 % DES JOURNALISTES TEMOIGNENT DU CYBERHARCELEMENT CIBLANT CEUX QUI COUVRENT LES DROITS DES FEMMES

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’ampleur du cyberharcèlement visant les journalistes couvrant les droits des femmes, les violences sexistes et sexuelles ou de genre.
Face aux attaques en ligne, beaucoup s’autocensurent, redoutant les représailles. “C’est le droit à l’information même qui est menacé” déclare RSF qui réitère ses 16 recommandations, à destination des autorités policières et judiciaires, des plateformes, des rédactions, et aussi des États. 

Aux États : 

Aux autorités policières et judiciaires : 

Aux plateformes :

Aux rédactions :

Développer des dispositifs d’aides financières pour mieux soutenir le travail d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles, par exemple sous la forme de bourses dédiées.

Encourager la mise en place de responsables éditoriaux en charge des questions de genre (“gender editors”) ;

Favoriser la participation des journalistes à des réseaux d’investigation transmédias et internationaux ;

Former les journalistes à la question du cyberharcèlement afin de leur permettre d’adopter les bons réflexes et comportements face à ce genre de situations ;

Protéger les journalistes spécialisés sur ces questions, y compris les fixeurs, et mettre en place des dispositifs d’urgence en interne pour les soutenir, ainsi que des formations de sécurité physique et psychologique ;

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