La Cour européenne des droits de l’Homme a rejeté les recours de Franz-Olivier Giesbert, ex-directeur du Point, Christophe Labbé et Mélanie Delattre qui contestaient leur condamnation par la justice française pour diffamation envers Jean-François Copé dans l’affaire Bygmalion.

Ils avaient saisi la CEDH pour contester au nom de la liberté d’expression la condamnation prononcée à leur encontre après la publication en 2014 d’un article intitulé “L’Affaire Copé”. Celui-ci mettait en cause les liens présumés de l’ex-président de l’UMP Jean-François Copé avec les dirigeants de la société Bygmalion, impliqués dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

La justice française avait considéré que l’article comportait des passages attentatoires “à l’honneur” et “à la considération” de Jean-François Copé, et que les journalistes ne pouvaient pas se prévaloir de leur bonne foi. Elle les avait condamnés à des peines d’amende de 1.000 à 1.500 euros, et à verser 1 euro symbolique à Jean-François Copé, à titre de dommages et intérêts.

(AFP)