Les journalistes du magazine ont fait part dans un communiqué, de leur vive inquiétude face à ce qu’ils décrivent comme une « volonté de reprise en main idéologique » de leur rédaction par Bernard Arnault, futur propriétaire du titre.
La Société des journalistes (SDJ) dénonce des exigences du groupe LVMH, appartenant à l’homme d’affaires, qui souhaiterait « la création d’une nouvelle charte déontologique et une réorientation de la ligne éditoriale » du magazine économique.
Cette prise de position intervient alors que Claude Perdriel, fondateur et actionnaire majoritaire de Challenges, s’apprête à céder la main à la fin du mois de décembre. Âgé de 99 ans, il a conclu la vente du groupe de presse à LVMH pour un euro symbolique. La transaction inclut également les revues Sciences et Avenir et La Recherche.
Selon la SDJ, ces demandes marqueraient une remise en cause de l’indépendance éditoriale de la rédaction.
