Les représentants des différents métiers de France Inter – journalistes, producteurs, techniciens – ont adressé une lettre, consultée par l’AFP, à la directrice de la station, Adèle Van Reeth, et à la présidente de Radio France, Sibyle Veil, pour exprimer leur inquiétude face à une direction qui prend des « choix opaques » et à un « climat général » en dégradation.
« Nous ne reconnaissons plus la maison que nous aimons », écrivent les signataires, dénonçant un « manque de clarté » dans le projet éditorial et une « brutalité managériale ». Ils pointent notamment « l’absence de soutien » à certains journalistes, dont Thomas Legrand, visé récemment par une polémique.
Adèle Van Reeth, qui dirige France Inter depuis 2022, a réagi en affirmant être « touchée, voire blessée » par cette lettre, assurant vouloir rencontrer les signataires pour renouer le dialogue.
Cette prise de parole collective intervient à la veille de la publication des audiences radio de Médiamétrie pour septembre-octobre, dans un contexte déjà tendu : la directrice avait fait l’objet d’une motion de défiance en juillet dernier.
