La journaliste, chroniqueuse judiciaire à Libération, vient de remporter le prix Albert-Londres pour une série de six articles publiés entre 2024 et 2025. Ses textes, consacrés à des procès d’assises particulièrement sensibles, se distinguent par une écriture à la fois fine, précise et profondément humaine.
À travers ces récits de justice, elle explore les zones grises du drame, attentive aux détails qui révèlent l’humanité derrière les crimes. Une approche saluée par le jury du prix, qui a souligné « la force de son écriture, la précision poétique de ses récits et la profondeur de son analyse ».
Le communiqué ajoute : «La chronique judiciaire a rarement été saluée par le prix Albert-Londres. Mais la force de l’écriture de cette grande reporter des prétoires, la précision poétique de ses récits, la profondeur de son analyse, son empathie intelligente nous font pénétrer l’univers des procès. Ces derniers sont la quintessence de ce qu’on appelle «le fait divers», et le talent de Julie Brafman est à la hauteur des drames qui se jouent dans ces enceintes.»
Finaliste l’an dernier, Julie Brafman s’impose aujourd’hui comme une référence dans le reportage judiciaire, alliant rigueur journalistique et sensibilité littéraire.
