Déposée par la majorité gouvernementale, cette loi entend interdire la diffusion, de l’image d’un policier, d’un gendarme ou d’un militaire en opération, dans le but de porter atteinte à leur intégrité physique ou psychique. Le SNJ parle de “clientéliste du ministère de l’intérieur à la plupart des syndicats de police”. “Cette proposition de loi a pour objectif réel de restreindre le droit des journalistes et la liberté de la presse de manière disproportionnée par rapport à la réalité de la menace non étayée par les promoteurs de ce texte. Il permettrait d’interpeller tout journaliste qui filme en direct une opération de police, de le placer en garde à vue et de l’envoyer devant un tribunal en saisissant son matériel professionnel. Ce texte vise également à empêcher la révélation d’affaires de violences policières illégitimes”.