Elle a été lancée lors des Assises méditerranéennes du journalisme de Marseille et signée notamment par le Syndicat national des journalistes (SNJ), la CFDT journalistes ainsi que les rédactions de Mediapart et L’Humanité, selon les promoteurs de la charte.
Cette charte, dite “de Marseille”, “vise à soutenir les journalistes et les professionnels des médias dans leur souhait de proposer une couverture précise et complète des questions migratoires, en intégrant notamment les recommandations issues de textes déontologiques de référence”, explique les initiateurs du projet.
Elaborée par un comité éditorial composé de journalistes spécialistes de ces questions (Guiti News, Désinfox Migrations), ainsi que de juristes et chercheurs, elle énumère 11 principes en réaffirmant en préambule la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction.
Parmi ces principes figurent notamment l’engagement à “veiller à ne stigmatiser aucune population”, à “rectifier les informations fausses ou erronées publiées ou prononcées par des personnalités publiques au sujet des migrations”, à “fournir des informations vérifiées, sourcées et contextualisées”, à “être vigilant sur les termes employés en se référant aux définitions juridiques et scientifiques (…) pour éviter les amalgames et approximations”.
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