La rédaction de l’hebdomadaire a voté une motion de défiance contre la direction après le départ de Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économie, qui avait critiqué les choix éditoriaux du magazine. “Cette mise à l’écart d’un pilier de Match affaiblit considérablement notre rédaction, estiment les signataires. Elle symbolise au plus haut point l’arbitraire et la brutalité des pratiques managériales. Nous considérons que l’avenir de Paris match est menacé et ce, dans le contexte de la prise de contrôle du groupe Lagardère, son propriétaire, par le groupe Vivendi et son actionnaire de référence, le groupe Bolloré. La presse est un métier qui impose des devoirs et ne peut se cantonner à des opérations financières ou des stratégies d’influence ».